Le romarin est une plante aromatique de la famille des lamiacées. Il se présente sous la forme d’un arbuste, pouvant atteindre 1 mètre à 1 mètre 50 de haut. Il pousse spontanément autour de la Grande Bleue. D’ailleurs, en latin, « rosmarinus » signifie « rosée de la mer ».
Dès l’Antiquité, les Romains fabriquaient des couronnes de romarin, que l’on portait dans de nombreux rituels. On lui prêtait des vertus magiques, notamment celle de chasser les mauvais esprits.
Cette plante vivace au feuillage persistant offre une floraison bleu, rose et blanc à la fin de l’hiver, voire toute l’année sous les climats les plus doux.
En cuisine, le romarin accompagne à merveille les grillades, les sauces, le poisson, les marinades. Il parfume la ratatouille et s’allie aux autres plantes aromatiques telles que le thym, le laurier sauce, le persil et le vert de poireau pour constituer de délicieux bouquets garnis.
On lui connaît de nombreuses vertus médicinales : il est digestif, stimulant, antiseptique, désinfectant. En outre, séché dans de petits sachets, il repousse les mites dans les armoires.
On le cultive en pleine terre ou en pot, au potager, en massif, en bordure voire en rocaille. Il s’épanouit au soleil, supporte les embruns comme le froid, et peut même tolérer un emplacement brûlant.
Enfin, plante très mellifère, le romarin attire les insectes pollinisateurs dès le mois de février, lors de ses premières floraisons.
Plantation du romarin
Cette herbe aromatique préfère les sols légers, voire pauvres. Le romarin s’accommode aussi bien d’une terre acide que calcaire, mais il supporte mal l’humidité en excès. On l’installera en plein soleil, en pleine terre ou en jardinière sur le balcon ou la terrasse.
L’entretien du romarin
L’arrosage, fréquent après la plantation, ne sera plus nécessaire après la première année.
La taille est possible toute l’année en dehors des périodes de gel. Celle-ci permettra de conserver le port de l’arbuste, et devra avoir lieu sur du bois jeune, le vieux bois ne repoussant pas.
